FIN
Notre blog se cloture avec notre arrivée à Rennes ! Résumé des épisodes depuis le départ de Bogota...
Après une première tentative de faire les bagages avec les enfants, on a vite compris qu'il allait falloir les faire seuls, tant la préparation de ces valises les chamboulaient (pleurs, angoisses,...). Nous avons donc remis cela au soir précédent le départ. Le lendemain, contrairement à la veille où une certaine appréhension se faisait jour, ils se sont réveillés en ce jour de grand départ avec une vraie joie et une belle exitation, ainsi qu'une grande envie de prendre l'avion, et d'y aller.
Annette, notre guide pendant toute la procédure, est venue nous dire au revoir à notre appartement, avant que Nestor, le taxi copain de la proprio Natalia, ne nous emmène à l'aeropuerto.
Les 11 heures d'avion qui séparent Bogota de Paris n'ont pas beaucoup coûté à Sébastien, qui a dormi d'une traite ! Emilie a un peu moins dormi... et Sabine et moi pas du tout !
C'est à Paris que les choses se sont gâtées, dès la descente d'avion, pour Emilie, Sébastien... et moi ! Chapeau à Sabine qui a tant bien que mal assuré pendant que nous manifestions chacun notre appréhension (pleurs, irritabilité et refus d'avancer chez Emilie et Sébastien, mal-être et barbouillements de mn coté). Les choses se sont un peu tassées pendant l'heure et demi d'attente à Charles-de-Gaulle, puis les petits ont de nouveau manifesté quelques peurs dans l'avion Paris-Rennes (pour moi c'était bon, merci !)
Arrivée à Rennes, en les ayant chauffé à bloc sur Abuela Mamico et Abuelo Jean-Papi, que nous allions trouver à l'aéroport, hélas sans Tia Cricri ni la prima Roxane. Première rencontre, premiers sourires de part et d'autres puis assez vite on file à l'appartement, pour passer un délicieux moment de découverte, de partage et de début de complicité entre les enfants et leurs grands-parents... jusqu'à ce que Sébastien demande à Jean-Papi de sortir dehors avec lui. Ravissement manifeste de l'intéressé, tout de suite suivi d'Emilie. Premiers pas du grand-père avec ses deux nouveaux petits-enfants, ça doit compter dans une vie... !
Les enfants ont été abasourdis devant leur lit, qu'ils voyaient enfin "pour de vrai" après les avir vus pendant deux mois en photos, mais surtout, surtout devant la profusion de jouets qui les attendaient dans leur chambre comme dans le salon. Rappelons qu'à l'orphelinat ils n'avaient en tout et pour tout qu'une peluche à eux. Le contraste était en effet frappant, voire excessif. En attendant, ils sont partis illico dans le jeu, et l'acclimatation à l'environnement ne semble pas avoir posé de problème.
La première nuit dans la nouvelle maison a été bien reposante pour Sébastien qui a fait un tour de cadran sans se réveiller, et pour Emilie, qui a fait le même tour de cadran, mais avec trois haltes (légères et rapides heureusement, quand on a un papa qui vient tout de suite réconforter et aider à se rendormir) !
Je vous écris à la fin de la première journée complète à Rennes, et au début d'une foule de belles journées à venir. Nous devons tous nous installer dans cette nouvelle vie, aménager les lieux comme l'emploi du temps, refixer les limites que les enfants retestent de nouveau, mais quand même, avoir ces petits bouts dans notre appartement, à nos cotés, c'est extrêmement plaisant. On sent chez chacun de nous l'appétit de construire cette nouvelle vie.
Merci à vous tous de nos avoir suivi pendant ces deux mois, de nous avoir soutenu, ému, encouragé, rassuré, félicité, de vous être émerveillé dans vos commentaires que nous avons lu avec la même frénésie que vous nous avez dit lire nos posts.
A très bientôt
Sabine, Laurent, Emilie et Sébastien
Visite de l'orphelinat la veille du départ
ça y est c'est le matin où l'on barre la dernière nuit du calendrier, maintenant l'avion !
On ne prend même pas le temps d'enlever les manteaux qu'on joue déjà dans la chambre
Bel et bien breton notre Sébastien : plus une bouchée de galette dans l'assiette.